Karine Pham-Minh - Diététicienne - Nutritionniste du sport
1) Peux-tu te présenter ? (Quel sport pratiques-tu ? Depuis combien de temps es-tu nutritionniste ?)
Je m’appelle Karine et suis native de Lille. Je me sens citoyenne de cette belle planète car j’ai beaucoup bougé dans ma vie entre le Jura, Lyon, Marseille, l’Australie et enfin la région Nantaise depuis une vingtaine d’année car je ne suis plus toute jeune ! J’ai toujours baigné dans le milieu du sport avec un papa professeur d’EPS qui nous a fait goûté à beaucoup de sports de l’équitation, au ski de fond, à l’athlétisme, la randonnée et le VTT pour l’essentiel. Les compétitions ont toujours été pour le dépassement de soi mais pas une finalité car le sport est un des piliers de notre équilibre : un esprit sain dans un corps sain ! Petite j’allais aux séances d’entrainement d’AS coachées par mon père au collège où il travaillait et aux compétitions où les plus grands nous prenaient pour leurs mascottes ! Bref le sport a toujours été avant tout le plaisir de partager un bon moment et faire des rencontres. Aujourd’hui je pratique essentiellement le triathlon et le trail avec une préférence pour des efforts longs, âge oblige !
2) Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ? Qu’est ce qui t’as conduit à devenir nutritionniste ? Et pourquoi dans le secteur sportif ?
La nutrition est arrivée par hasard dans ma vie en écoutant les athlètes masculins sous la douche après les entrainements de natation se questionner sur leur alimentation et leur petite « brioche ». Moi qui pensais que seules les filles se préoccupaient du poids et de leur assiette, cela a été une vraie découverte qui s’est vite transformée en curiosité pour comprendre comment notre corps capturait l’énergie nécessaire à son fonctionnement ! Puis nos deux petites filles ont été détectées à tour de rôle diabétiques insulino-dépendantes, une maladie qui détruit une partie du pancréas et prive l’organisme de l’insuline nécessaire à l’apport de glucides aux cellules.
Pour la première fois de ma vie j’ai vu une diététicienne à l’hôpital qui nous a expliqué les contraintes alimentaires à gérer pour cette maladie chronique. Ayant toujours travaillé dans le développement de produits pour la santé, j’ai décidé de me reconvertir dans la nutrition pour développer de nouvelles compétences et j’ai préparé en 2 ans le diplôme de diététicienne, puis en 2017, j’ai obtenu un Diplôme Universitaire en nutrition du sportif. Le sportif pour moi est un cas spécifique qui doit avoir recours, pour certaines épreuves, à une alimentation spécifique. Ce qui m’intéressait c’est de pouvoir les accompagner dans leur recherche d’équilibre, afin qu’ils puissent pratiquer leur sport dans de bonnes conditions sans risque de se blesser et les aider à prolonger la pratique sportive tout au long de la vie. La nutrition fait partie des éléments qui conditionnent notre bon fonctionnement physiologique comme le sommeil ou le stress. Le sportif a encore plus besoin de connaître son fonctionnement optimal.
3) Dans ton travail ? Comment se passe une séance typiquement ?
Lors du premier entretien, nous essayons de comprendre le besoin du sportif et découvrir ensemble les leviers dans son comportement alimentaire et les aliments ingérés qui nous permettrons d’apporter une alimentation équilibrée. Le socle de l’équilibre alimentaire au quotidien est essentiel pour le sportif car sans celui-ci nous ne pouvons pas construire une stratégie efficace pour ses entrainements ou ses compétitions sportives. Ensuite nous axons le travail pour adapter ses apports d’énergie au plan d’entrainement ou aux compétitions, en évitant de toucher au socle afin de le garder en tête en cas d’arrêt contraint de sa pratique ou bien si la saison sportive est spécifique. Il s’agira par exemple de tester la tolérance de certains aliments en course ou bien de comprendre le dosage d’énergie adapté pour soutenir la performance sans impacter le poids de forme, etc.
Je travaille beaucoup par plan d’actions pour que le sportif puisse comprendre ce qu’il fait et mieux se connaître. In fine, il faudra qu’il puisse être autonome. C’est là que les aliments dédiés au sportifs de la gamme Meltonic interviennent pour leur praticité et leur valeurs nutritionnelles.
4) Peux-tu nous parler de ta passion. Qu’est-ce que t’apportes le sport au quotidien ?
Je suis multi passionnée et j’ai du mal à dédier mon temps à une seule activité. Mon équilibre passe autant par la lecture, que le jardinage, la randonnée, les entrainements partagés avec les amis et les voyages. Le sport me permet surtout de découvrir de nouvelles contrées, de nouvelles personnes et même si c’est le temps d’une course, j’aime m’évader ainsi de mon quotidien. Le trail et le triathlon sont mes sports de prédilection pour le moment, mais j’aimerais avoir la patience de me mettre au yoga pour découvrir une autre forme d’effort physique, plus lent et plus proche de mes besoins spirituels !!!
Aujourd’hui la pratique sportive extérieure est clairement un besoin pour m’aérer et laisser cheminer mes idées au fil de ma progression. Tout est plus fluide quand on se déplace à pied ou en vélo ! J’avais déjà cette même sensation quand je montais à cheval avec des musiques en plus dans la tête qui m’accompagnaient au rythme du cheval !
5) T’es-tu fixé des objectifs sportifs cette saison ? As-tu une course qui te fait rêver ?
Mon objectif de cette fin de saison est de me remettre en selle car depuis le 1er confinement je n’ai pas participé à une seule compétition de triathlon ni un seul trail. C’est chose faite aujourd’hui pour le trail et bientôt le triathlon avec un M pour retrouver de bonnes sensations. Je serai en bas du classement (encore plus que d’habitude) mais l’objectif est de retrouver du plaisir avec un peu d’adrénaline.
Les course longues avec des nuits à gérer en trail par exemple me font rêver car j’aime me frotter à mes limites et découvrir comment fonctionne mon corps sur des épreuves qui exigent une gestion sur tous les plans (apports nutritionnels, hydratation, et gestion du sommeil et de la fatigue musculaire).
L’UTMB me fait rêver ou bien la diagonale des fous car j’ai eu l’occasion d’accompagner des sportifs sur ces épreuves et j’en garde un excellent souvenir même si c’est assez acrobatique de suivre aux ravitos les sportifs sur de telles épreuves. J’aimerais me frotter à un triathlon XL mais les distances en vélo me font peur quant à la quantité d’entrainement et la longueur de cette partie en course. Il faudra d’abord que je réexpérimente le L avant de me lancer dans une préparation XL. 2023 me semble un bon timing…
6) Quelle importance accordes-tu à la nutrition au quotidien ?
La nutrition au quotidien semble essentielle : elle doit être tout à la fois une forme de routine santé et quelques moments plaisir pour se sentir aussi dans un équilibre psychique. Pour moi l’alimentation est un tout et doit rester plaisante : c’est donc à travers mon potager, ou mes ateliers cuisine avec des expérimentations de recette que je me fais plaisir et pas uniquement face à une belle assiette. J’aime tester de nouvelles choses, de nouveaux goûts et entrainer mes enfants dans cette manière de voir notre alimentation. La variété est un must pour moi et l’attention portée dans les saveurs aussi : je ne suis pas toujours dans la réussite quand je cuisine mais j’ai plaisir à cuisiner des aliments de bonnes qualités avant tout. Le résultat est la cerise sur le gâteau quand c’est une réussite !
7) Que penses-tu des produits Meltonic ?
Les ingrédients sont d’excellentes qualité et la réflexion autour des besoins du sportif est bien présente, ce qui en fait une marque de choix pour conseiller les sportifs que je suis ou bien les utiliser. Je les réserve personnellement sur des entrainements de plus de 1H30 ou bien sur des compétitions et j’aime découvrir les nouveaux produits et les nouveaux goûts. La gamme proposée est déjà très large et permet de sélectionner différentes textures comme différents goûts. Le pack triathlon est hyper complet et bien pensé. Ma préférence va sur la boisson de l’effort très peu sucrée en goût et les barres que j’aime mastiquer par petits morceaux en compétition. J’utilise les gels comme support de boisson en les diluant dans mon bidon car j’ai du mal à tolérer cet apport glucidique concentré. J’ai confiance sur la qualité des ingrédients et sur les valeurs nutritionnelles donc je suis plus sereine quand je suis en course pour des efforts longs qui peuvent entraîner toutes sortes de difficultés digestives !
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